Un insecte ravage peu à peu la forêt canadienne

Le coupable, pourtant bien connu des biologistes et généticiens des provinces canadiennes, sévit toujours. Se déplacant d’un arbre à l’autre grâce au vent, c’est un coléoptère pas plus grand qu’un grain de riz qui se nomme dendroctone du pin ponderosa.


Après avoir ravagé quelque 700 millions de mètres cubes de forêt de pins de Murray en Colombie Britannique (Ouest du Canada), l’insecte pourrait se propager à l’Ontario et au Québec, puis jusqu’à l’Atlantique, alertent les chercheurs.

Cette avancée est d’autant plus inquiétante que l’insecte s’attaquerait désormais au pin gris qui est l’espèce dominante dans la forêt boréale canadienne.

Des mesures tentent de se mettre en place tant bien que mal. Les arbres touchés sont en général abattus et brûlés pour ralentir la progression de l’insecte.

Mais d’après les résultats des relevés aériens, la superficie cumulative affectée par le DPP est maintenant estimée à 16,3 millions d’hectares de forêt.


Les hivers modérés de la majeure partie de la dernière décennie ont favorisé des taux de survie beaucoup plus élevés du dendroctone, tandis que l’insuffisance des précipitations a stressé les arbres et ainsi réduit leur capacité de résister aux attaques du dendroctone.

Mais la rapidité de cette progression vers l’est dépendra de l’ampleur des changements climatiques, note Janice Cooke, chercheur à l’Université de l’Alberta.

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