Des images d’une tribu indienne isolée vivant à la frontière du Pérou et du Brésil ont été prises , il y a quelques semaines, par les équipes de la télévision anglaise.
Ces images, prises lors d’un survol effectué par des agents de la Fondation nationale de l’indien (Funai), ont été divulguées par l‘ONG Survival : association de défense des peuples autochtones afin d’attirer l’attention sur ces tribus menacées par la déforestation illégale.
La vidéo en fin d’article!
Le but de la diffusion de ces images est principalement de convaincre le gouvernement péruvien de l’existence de ces groupes humains et de la déforestation illégale du pays.
« La survie de cette tribu est menacée par l’arrivée de bûcherons illégaux venant du Pérou. Il est vital que le gouvernement péruvien les arrête avant qu’il ne soit trop tard », a affirmé le directeur de Survival Stephen Corry.
Les tribus d’indiens isolés sont souvent des rescapés de massacres dus à l’exploitation de la forêt, du boom du caoutchouc au 19e siècle à aujourd’hui, notamment avec la recherche du bois précieux, le mahogany, un acajou rouge.
Suite à la diffusion de ces images, les autorités péruviennes ont annoncé des mesures de coopération avec le gouvernement brésilien afin de renforcer la protection de ces peuples autochtones.
« Il est nécessaire de réaffirmer que ces peuples existent. Les droits élémentaires de ces peuples, avant tout le droit à la vie, ont été ignorés tout au long de l’occupation brutale des terres par le Brésil. Nous devons donc les protéger », estime Marco Apurina de la Coordination des organisations indigènes d’Amazonie (COIAB).
Les contacts ne sont plus recherchés, rendant vulnérables les tribus localisées. C’est pourquoi la majorité de ce type de découvertes n’est pas rendue publique.
Selon Survival, une cinquantaine de tribus isolées vivraient dans la forêt amazonienne, au Brésil, de 10 à 14 au Pérou. Dans le monde, elles pourraient être une centaine.
Pingback: Hamza : un fleuve souterrain découvert sous l’Amazone | envi2bio
Pingback: Barrage de Belo Monte en Amazonie : le combat perdu du chef indien Raoni | envi2bio