Cet événement a eu lieu du 6 au 8 avril sur la côte d’Azur, à Villefranche-sur-Mer pour parler du développement de l’Ostreopsis ovata.
Cette algue invasive produisant des palytoxines utilisées contre les prédateurs, semble être un problème pour les populations vivant dans les régions où elle s’est implantée.
Depuis une dizaine d’années cette algue microscopique, vivant habituellement dans les eaux chaudes des mers tropicales, s’est installée en Méditerranée devenue pour elle un habitat accueillant suite aux conditions climatiques changeantes.
Depuis 2002, plusieurs cas groupés de symptômes respiratoires ont été imputés à Ostreopsis ovata.
Car nul besoin d’être dans l’eau pour être contaminé, le vent suffit à pousser les embruns vers la rive, où les microalgues sont inhalées par les promeneurs.
En juillet 2005 en Italie, l’inhalation des embruns contaminés a provoqué une vingtaine d’hospitalisations et l’intoxication de 200 personnes.
Certaines plages de France, comme celles de Villefranche sur mer, avaient été fermées quelques temps, l’été dernier, lorsque la présence d’algue était trop importante.
La plus grosse source d’inquiétude reste l’intoxication par voie alimentaire même si aucune n’a encore été enregistrée en Europe. La toxine, au très fort pouvoir vasoconstricteur, peut en effet s’accumuler dans les animaux marins, qui une fois consommés, pourraient provoquer la mort.
Il reste de nombreuses zones d’ombre autour de cette algue mais un réseau de surveillance est mis en place, faisant notamment intervenir l’Ifremer, l’INVS et la DGS.