La terre a tremblé à Grenoble aujourd’hui
Face aux nombreux séismes qui frappent le Japon ces derniers jours, certaines communes de France, comme Grenoble aujourd’hui, tentent de se préparer, au mieux, à une éventuelle secousse.
Ce jeudi 14 avril, à 8h15, un séisme virtuel a frappé la région Grenobloise et ses 500 000 habitants. D’une magnitude de 5,6 sur l’échelle de Richter, ce sont 12 communes de la région et leurs services d’intervention qui ont dû mettre en place rapidement un système de gestion de crise.
Des corps ensevelis sous les décombres, une école a évacuer, des blessés qui appellent au secours, des dégâts importants dans un bâtiment de produits chimiques… Tout a été minutieusement scénarisé afin de mettre la population et les secours en situation bien réelle.
Plusieurs dizaines de sauveteurs ont ainsi été mobilisés dans le cadre de « Richter 38 », un exercice de simulation d’un séisme majeur organisé par la préfecture de l’Isère.
Cet exercice vient à point nommé dans le contexte actuel et la conscience collective. Pourtant il avait été préparé il y a des mois, bien avant le séisme du 11 mars au Japon.
Rappelons que c’est dans le quart Sud-est de la France que le risque de tremblement de terre est le plus élevé. La région Rhône-Alpes est classée pour sa majeure partie en risqué « modéré » ou « moyen ».
« La région est typiquement exposée à des séismes pouvant atteindre une magnitude 6 », écrit l’Institut des risques majeurs (Irma) de Grenoble sur son site. Statistiquement, un tel tremblement de terre se produit 1 fois tous les 300 ans, selon l’institut. « Ce sont de simples statistiques », s’étrangle Xavier Rabilloud. « Un tel évènement peut se dérouler dans 300 ans ou dans 15 jours. »