En plein débat suite à la catastrophe de Fukushima, le nucléaire fait encore parler de lui !
Les déchets radioactifs constituent un problème écologique et sanitaire majeur car personne n’est encore parvenu à les éliminer et le système d’enfouissement sous terre posent quelques interrogations.
Des chercheurs de l’Université de Northwestern et du laboratoire national de l’Argonne (Etats-Unis) ont découvert qu’une algue d’eau douce Closterium moniliferum avait la capacité d’extraire le strontium 90 contenu dans les eaux radioactives usées.
Le strontium 90 est un élément radioactif libéré par les fissions nucléaires. Très nocif, il peut entraîner des cancers des os chez les personnes qui y sont exposées. Or le strontium possède les mêmes caractéristiques que le baryum et calcium, et peut alors être ingéré par les organismes vivants qui confondent ces éléments.
Les algues ingèrent en premier lieu le strontium puis le calcium et enfin le baryum. Le strontium et le baryum se retrouvent sous forme de cristaux à l’intérieur même de chaque cellule de l’algue.
L’avantage de cette algue réside en sa capacité de filtrer et d’excréter le calcium, isolant ainsi le strontium 90 mais sans parvenir à faire le distinguo entre strontium radioactif et strontium inactif, tous deux chimiquement identiques.
Si elles présentent l’avantage de reconnaître spécifiquement l’élément chimique strotium 90, des tests doivent encore prouver leur résistance en milieu radioactif
Les spécialistes ont cependant acquis la certitude que des algues pourraient grandement faciliter le traitement des éléments radioactifs.
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