Le 26 avril 1986, la ville de Tchernobyl vivait le plus grave accident nucléaire jamais répertorié (classé niveau 7 sur l’échelle internationale des évènements nucléaires (INES)).
Vingt-cinq ans, presque jour pour jour, après cette catastrophe, les dirigeants du G8 et de l’Union européenne se sont réunis, ce 19 avril à Kiev, pour la conférence des donateurs sur Tchernobyl. Le but de cette réunion étant d’aider l’Ukraine à la sécurisation définitive du site, François Fillon, co-président de la conférence des donateurs, a annoncé que la France apporterait son aide avec une contribution de 47 millions d’euros.
« Nous n’avons pas le droit d’oublier Tchernobyl. Plus que jamais, notre responsabilité est de joindre nos efforts pour limiter les conséquences de telles catastrophes et pour préparer l’avenir. Nous devons aller au bout de notre effort, nous devons saisir cette occasion historique de terminer ces travaux, nous devons ensemble solder ce douloureux héritage. Ainsi, nous aurons ensemble soulagé et traité les blessures du passé.», affirme Fillon pour qui le drame de Fukushima (ndlr : 2ème plus grosse catastrophe nucléaire de l’histoire, classée niveau 7 également) ravive le souvenir de Tchernobyl.
« La catastrophe à la centrale de Tchernobyl a laissé une plaie profonde avec laquelle l’Ukraine devra vivre pendant beaucoup d’années encore. Nous remercions la communauté internationale de n’avoir pas laissé l’Ukraine seule face à ce problème. », note le président ukrainien Viktor Ianoukovitch.
L’Ukraine a obtenu, en tout et pour tout, de la communauté internationale la somme de 550 millions d’euros alors qu’elle demandait 740 millions d’euros, soit la moitié de la somme nécessaire à la construction de ce nouveau sarcophage.
Débutés en 2010, ces travaux aboutiront à la pose d’un sarcophage sur le réacteur qui avait été recouvert, à la va-vite, d’une épaisse chape de béton maintenant fissurée à hauteur d’une surface de 100 m2 selon l’organisation Tchernobyl Children International. Cet incident laisserait s’échapper maintenant de nombreuses particules radioactives dans l’atmosphère et dans l’eau.
Ce sarcophage atteindra les 108 mètres de haut pour un poids de 20 000 tonnes. Il sera glissé au-dessus du sarcophage existant. Le coût total de ce chantier s’élèverait à 1,5 milliards d’euros. Et prendra fin, dans le meilleur des cas, en 2015.
Un sommet sur la sûreté nucléaire a pris place à la suite de la conférence des donateurs.
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