La sécheresse continue de menacer la France. Neuf départements de plus qu’en début de semaine dernière sont maintenant concernés par des mesures restreignant l’usage de l’eau. C’est donc les habitants de 42 départements qui vont devoir limiter leurs usages jugés non prioritaires (arrosage, remplissage des piscines). Ces mesures encadrent aussi certaines irrigations agricoles.

Des français prêts à se restreindre

Ce sont des mesures contraignantes, mais selon un sondage de l’Ifop, plus de cinq Français sur six se disent disposés à accepter des coupures d’eau potable dans la journée pour limiter sa consommation en raison de la sécheresse. En effet, si la situation l’exige, ils pourraient limiter leur consommation d’eau, près d’un sur deux (48%) se disant même « tout à fait » disposés à accepter des coupures d’eau potable dans la journée.

Des restrictions moins fortes pour certains départements

Les mesures les plus fortes, qui étaient concentrées sur une vingtaine de départements en début de semaine, ne concernent plus que 15 départements, dont ,ceux de la région Poitou-Charentes, la Dordogne, le Lot et le Rhône, selon le ,tableau des arrêtés préfectoraux publié par le ministère sur son site internet. Par ailleurs, quatre départements restent placés en situation de vigilance.

Encore trop tôt pour l’impôt sécheresse

La ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a estimé dimanche sur Radio J qu’il était « trop tôt » pour envisager la mise en place d’un impôt-sécheresse afin de venir en aide aux agriculteurs comme cela avait été le cas en 1976. « Qu’il y ait des mesures d’accompagnement du monde agricole qui est très, très durement touché c’est normal, ce sera fait et c’est d’ailleurs déjà engagé », a-t-elle assuré.

Carte comparative des périodes de grosse sécheresse en France (1976 et 2011)