La sécheresse exceptionnelle touchant la France depuis plus d’un mois a entrainé l’activation ce Jeudi 26 Mai d’une cellule de veille sur l’approvisionnement en électricité. 

En effet en raison de la chaleur et l’absence de précipitations les cours d’eau sont à des niveaux les plus bas enregistrés depuis 1976. Et outre les restrictions d’eau que subissent  de nombreux départements, «la sécheresse en cours conduit à des débits inférieurs à la normale dans de nombreux cours d’eau, ce qui entraîne une diminution de la production hydroélectrique, et touche également les moyens nucléaires et thermiques qui sont refroidis par ces cours d’eau» explique Eric Besson, ministre de l’Energie. La baisse de la production électrique a été évaluée à 29% pour le mois d’Avril.

 Cette cellule composée notamment de RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, aura pour mission de rendre compte au gouvernement de l’évolution de la sécurité d’approvisionnement électrique en fonction des moyens de production disponibles et de l’évolution de la demande.

En temps normal, les centrales hydroélectriques fournissent 12% de l’électricité française. Mais sur ces 58 centrales 14 d’entres elles « sont situées en bord de mer, ce qui permet d’assurer une base d’approvisionnement non affectée par la baisse de débit des rivières« , indique le ministère.de l’Energie.

Un porte-parole d’EDF a annoncé que le groupe « reste vigilant et se prépare au passage de l’été« , assurant que « la sécheresse que nous connaissons actuellement en France n’a aucune conséquence sur la sûreté des installations, ni sur la fourniture d’électricité de nos clients« .

Dans les prochains jours le ministère de l’Energie prévoit d’effectuer un bilan complet de la situation de la production électrique française.