Ceux qui cherchent un refuge aux vagues de chaleur durant l’été peuvent considérer une alternative facile et peu coûteuse aux toits verts : les plantes grimpantes.

Le centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM) lançait hier son guide sur les façades végétales afin de sensibiliser les entreprises et les particuliers aux bienfaits de ces installations.

« Les plantes grimpantes présentent des qualités uniques qu’aucun autre matériau ne possède. Elles peuvent isoler de la chaleur et du froid, filtrer les substances polluantes et diminuer les bruits extérieurs », a expliqué Anne-Marie Bernier, auteure du guide Les plantes grimpantes : une solution rafraîchissante. 

(NDLR : Le jardin vertical est un isolant thermique, c’est-à-dire qu’il protège des effets directs du vent en hiver. En été, les plantes filtrent le rayonnement du soleil. Ainsi, la chaleur est atténuée à travers les feuilles).

Le document de 79 pages démontre la facilité d’entretien et les faibles coûts reliés à l’installation de façades végétales. « Un seul plant de vigne coûte à peu près 16$ et pourra recouvrir une grande surface après quelques années. Souvent, il suffit de tailler les branches superflues une fois par an et c’est tout l’entretien nécessaire », a ajouté Mme Bernier.

Le principal objectif de cette promotion est de mettre un frein aux îlots de chaleur que l’on retrouve fréquemment en ville. Ces points chauds sont caractérisés par des températures estivales de 5 à 10°C supérieures à celles du milieu environnant. « Il est nécessaire, à notre époque, de repenser l’architecture et l’urbanisme dans une perspective qui redonne plus de place aux plantes », a lancé Albert Mondor, chroniqueur et horticulteur.

Source : 24-heures