Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, la France a pour objectif, d’ici 2020, de produire 23 % de son électricité par les énergies renouvelables. Ainsi la France compte construire environ 600 éoliennes en mer.
Un appel d’offre est lancé par le gouvernement pour la construction de 3000 mégawatts de production pour l’éolien en mer soit un investissement total de 10 milliards d’euros.
Une présentation du cahier des charges « éoliennes en mer » a eu lieu hier afin d’accompagner les industriels dans leur démarche.
Les candidats ont jusqu’au 11 janvier 2012 pour remettre leur offre à la CRE Commission de régulation de l’Energie et seront retenus courant 2013 après une étude levant tous risques et confirmant la faisabilité du projet.La sélection des lauréats, en avril 2012, reposera sur 3 critères :
• Le prix d’achat de l’électricité proposé
• La qualité du projet industriel et social : mobilisation des infrastructures portuaires, partenariats industriels, perspectives d’emploi…
• La prise en compte de l’environnement et des usages existants du domaine maritime, notamment les activités de pêche.
L’emplacement pour les éoliennes doit être choisi afin d’optimiser la production d’énergie. Ainsi 5 zones ont été choisies soit une surface totale de 533 kilomètres carrés :
– Le Tréport (Seine-Maritme-Somme) – 110km2 : puissance maximale 750 MW, puissance minimale 600 MW ;
– Fécamp (Seine-Maritime) – 88 km2 : Puissance:480- 500 MW
– Courseulles-sur-mer (Calvados) – 77 km2 : Puissance: 420- 500 MW
– Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) – 180 km2 : Puissance: 480- 500 MW
– Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) – 78 km2 : Puissance: 420- 750 MW
» L’enjeu de conquérir une position de leader dans l’industrie des énergies éoliennes en mer. Plus de 10 000 emplois directs pourraient ainsi être créés à l’horizon 2020. « , souligne Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.
Rappelons que les éoliennes offshores permettent une production d’énergie plus importante mais ont également un coût bien plus élevé que les éoliennes terrestres et malgré un potentiel remarquable, le 2eme plus important d’Europe, la France est en retard par rapport à ses voisins européens ayant déjà des parc éoliens offshores fonctionnels depuis des années.