La  Guadeloupe a accueilli, depuis le 21 Juillet dernier, sa 2eme réserve nationale de Guadeloupe : la réserve de la Désirade. Ce sont ainsi 62 hectares d’affleurements volcaniques qui seront dorénavant protégés.

Cette réserve vis à préserver  les affleurements d’origine volcanique peu fréquents à la surface du globe, constitue aussi un élément-clef dans la reconstitution des premières phases de l’évolution géologique de l’arc antillais.  

 « Première réserve naturelle à caractère essentiellement géologique de l’Outre-mer, son classement a fait l’objet d’un large consensus et a bénéficié d’un fort soutien des collectivités territoriales » , soulignent les ministères de l’Écologie et de l’Outre-mer.

La préservation de la faune et la flore locales, comme le cactus  » Tèt a Langlé « , espèce rare et menacée, seront également mise en avant.

Selon le décret adopté, les piétons, cyclistes et cavaliers sont autorisés à circuler sur cet espace protégé sur des sentiers balisés mais le pique-nique, le camping et le bivouac sont interdits.

Cette nouvelle réserve complète le réseau des 5 réserves déjà existantes dans les Antilles : Petite-Terre en Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et la Caravelle et les îlets Sainte-Anne en Martinique.

La France compte désormais 162 réserves naturelles nationales. La plus grande est celle des Terres australes françaises avec 2,270 millions d’hectares et la plus petite est celle du Toarcien dans les Deux-Sèvres avec 0,61 ha, selon les Réserves naturelles de France