Geste 49 : Je limite les rejets de médicaments dans la nature.
Nous éliminons aux toilettes une large part des principes actifs des médicaments que nous ingurgitons. Résistants au traitement des eaux usées dans les stations d’épuration, ils se retrouvent dans les rivières et les mers où ils agissent sur la faune et la flore aquatiques.
Leurs effets sont encore mal connus mais il semble, par exemple, que certains poissons exposés aux oestrogènes de synthèse des pilules contraceptives deviennent hermaphrodites. Que faire ? Ne prendre de médicaments que lorsque c’est vraiment nécessaire (les antibiotiques ne servent à rien en cas d’infections virales) et rapporter à la pharmacie ceux qui ne sont pas utilisés ou dont la date de péremption est passée (ne les jetez ni à la poubelle ni dans les toilettes !).
Geste 50 : Je choisis des cadeaux en rapport avec la biodiversité.
En manque d’idées pour les cadeaux ? Optez pour des objets qui vous permettent de parler de la biodiversité, des services qu’elle rend et de l’importance de la sauvegarder. Voilà une façon agréable d’aborder un sujet ô combien essentiel pour la planète !
Offrez aux bricoleurs un manuel sur les peintures naturelles, aux gourmets un livre sur les fleurs comestibles, aux globe-trotters un guide sur l’écotourisme, aux naturalistes en herbe une paire de jumelles…
Avec un savon d’Alep, évoquez l’intérêt d’utiliser des détergents naturels. Avec une boîte de chocolats bio, présentez le problème de la culture des palmiers à huile en Indonésie et Malaisie (et de la menace qui pèse sur les grands singes)…
Geste 51 : Je donne mon nom à une nouvelle espèce.
BIOPAT (Patrons for Biodiversity), une initiative soutenue notamment par plusieurs instituts et musées de sciences naturelles allemands, vous propose de donner votre nom, ou celui d’un de vos proches, à une espèce animale ou végétale découverte récemment (grenouille, papillon, araignée, fougère, orchidée…) et ce, en échange d’une donation.
De cette façon, vous immortalisez votre engagement pour la préservation de la biodiversité. Et vous subventionnez la recherche taxonomique (c-à-d. la description de nouvelles espèces), anisi que des études et actions de conservation de la nature menées essentiellement dans les pays où sont découvertes ces nouvelles espèces.
Pour plus d’informations sur cette initiative :
Geste 52 : Je m’informe sur le programme NATURA 2000.
Agriculture, sylviculture, industrie, tourisme… peuvent être à l’origine de la détérioration d’habitats naturels tels que les tourbières, les landes, les hêtraies, les chênaies… et, par conséquent, de la régression de nombreuses espèces animales et végétales.
Le programme européen Natura 2000 vise à préserver, en harmonie avec les activités humaines, ces espèces et les milieux naturels qui les abritent. Les moyens mis en oeuvre? Restauration des biotopes, réintroduction d’espèces indigènes, développement d’activités de recherche et d’éducation…
Pour plus d’informations sur Natura 2000 : ec.europa.eu/environment/nature