Le 10 Septembre dernier, une équipe de scientifiques de l’Institut de physique environnementale de l’Université de Brême, a annoncé que les glaces du Pôle Nord ont atteint leur niveau le plus bas depuis la fin des années 1970.

La couverture actuelle de glace est de 4,24 millions de km² soit 0,5 % de moins que le précédent minimum historique de 2007, ne représentant plus que les deux tiers de l’étendue moyenne enregistrée entre 1979 et 2000, selon le NSIDC (Centre d’observation de la neige et de la glace).

 La surface de la glace de mer se réduirait d’environ 10% tous les dix ans et l’épaisseur moyenne de cette glace diminuerait également.

Ces résultats, basés sur les observations du satellite Aqua de la Nasa, sont confirmés par un autre rapport américain le (NSIDC). Les 6 minimas de surface de glace ont été atteints depuis 2004 selon la Nasa.

Evolution de la fonte des glaces en Arctique de 1979 à nos jours 

La communauté scientifique impute cette fonte des glaces accélérée aux changements climatiques d’origine anthropique, ce que réfute les climato-sceptiques.

En fondant la glace ne reflète plus la même quantité de lumière solaire (albédo). L’absorption d’une plus grande quantité de lumière engendre une plus grande quantité de chaleur absorbée accentuant encore la fonte.

Les températures dans la région arctique auraient augmenté 2 fois plus vite que les températures moyennes au cours des 50 dernières années.

Quelles sont les conséquences de la fonte des glaces ?

 La 1ere concerne la biodiversité, les espèces vivantes animales et végétales du Pôle Nord sont les 1ere victimes de cette fonte et du réchauffement, avec pour symbole l’ours polaire voyant son habitat naturel disparaitre.

Le réchauffement entrainerait, par la fonte des glaces, une montée du niveau de la mer  avec des conséquences désastreuses pour toutes les villes côtières : certaines seraient définitivement rayées de la carte du monde.

LE GIEC envisage une mer totalement libre de glace entre 2050 et 2100 !

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