Cette idée lumineuse vient du groupe d’ingénierie Ginger souhaitant faire de l’emblème de Paris le plus grand arbre de France durant 4 ans : la dame de fer se fera habiller d’un immense manteau végétal composé de 600 000 plantes.
Le bâtiment absorberait, selon les ingénieurs, plus de CO2 qu’il n’en dégage, c’est le principe du carbone négatif. Ceux-ci planchent actuellement sur cette idée et présenteront une maquette dès la semaine prochaine dans le but que le projet débute dès Juin 2012 et aboutisse en Janvier 2014.
Etapes de la mise en place du projet et première image en suite d’article !
Ginger se fait épauler du groupe Vinci et de l’architecte Claude Bucher.
Les étapes de la mise en place d’un tel projet :
- développement des végétaux en pépinières jusqu’en juin 2012
- pose sur le site de juin 2012 à janvier 2013,
- phase de croissance des végétaux sur la tour de février 2013 à janvier 2014
- pleine expansion 2014 et 2015
- retrait de février à juillet 2016
Au delà de la prouesse technologique, ce projet se veut aussi un modèle emblématique du développement durable dans toutes ses sphères : écologique, économique, et social. Ainsi cette Tour Eiffel Verte se voudrait le symbole du rayonnement de la France comme fleuron de l’écologie aux yeux du monde.
Cependant le scintillement de la Tour, existant depuis 2002, ne s’arrêtera pas durant cette période puisque des leds seront intégrées au projet.
Le projet en quelques chiffres :
- 378 tonnes de plantes
- 100 tonnes de tuyaux d’irrigations
- 69 tonnes de substrat
- Bilan carbone supposé 84,2t de CO2 émises pour 87,8t de CO2 absorbées.
- La plantation de 600 arbres au pourtour de l’édifice, entre la Seine et l’École militaire sera également incluse au projet.
- Coût 72 millions €
La nouvelle est sortie sur Europe 1 le 30 novembre et est est officiellement démentie par la Mairie de Paris et la société de gestion. Quoiqu’il en soit, quelle belle promotion écolo pour Paris!
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« Bilan carbone négatif 84,2t de CO2 émises pour 87,8t de CO2 absorbées »…Sauf erreur, je suppose que le bilan carbone ne concerne que la phase exploitation (système en place). Si je prends l’énergie grise, le bilan carbone semble plus que positif (100 tonnes de tuyau d’irrigation : 12t coutchouc (31 t éq.CO2) + 88t de pVC (158t éq CO2) soit 189t éq. CO2 uniquement pour les matériaux d’irrigation)
De plus : 72M€ pour une activité faiblement émettrice (cas favorable) c’est 72000000* 20 g éq. C/€ de CA : soit environ 5000 t éq.CO2
donc : si sur la phase exploitation le BC est négatif (-3 t éq. CO2 /an?), il faudra 1666 ans pour que le BC global soit positif
conclusion : la phrase « Bilan carbone négatif 84,2t de CO2 émises pour 87,8t de CO2 absorbées », n’a de sens que si l’on précise le périmètre retenu pour le calcul…a bon entendeur…