Envoyer des milliers de miroirs dans l’espace, peindre tous les toits des bâtiments et routes en blanc, poser une couverture de plastique blanc sur les déserts, injecter des nuages artificiels, de soufre dans l’atmosphère et de grandes quantités de fer dans les océans, remorquer des icebergs pour donner accès à l’eau potable dans les pays touchés par la sécheresse, créer des glaciers et arbres artificiels…
Voici des projets insolites et surprenants pour lutter contre le changement climatique !
Vous pensez peut-être que cela relève de la science-fiction ?
Pas du tout, ces solutions, dites de géoingénierie (géochimie, optique, biochimie…), sont sérieusement envisagées depuis de nombreuses années par certains scientifiques dans le but de pomper le CO2 en excès dans l’atmosphère ou de diminuer la quantité de rayons solaires qui apportent chaleur et lumière à la surface de la Terre.
Discutée une nouvelle fois lors du dernier sommet sur le climat à Durban, en raison d’un rapport déposé le 1er décembre à Londres, la géoingénierie fait très souvent parler d’elle et divise la classe scientifique. Cette lutte peut se résumer en une simple phrase : « La géoingénierie pourrait sauver la Terre… ou la détruire ».
Le coût exorbitant de la mise en œuvre des projets de géoingénierie et l’impossibilité actuelle de mesurer les effets secondaires potentiels de certains projets sur la biodiversité et la santé humaine sont autant de freins à la réalisation de ces solutions de jeu de thermostat à grande échelle.
Mais la géoingénierie pourrait s’imposer d’elle-même ces prochaines années surtout si le réchauffement climatique devenait incontrôlable et engendrait les pires conséquences.
Pour information :
La géo-ingénierie est née dans le contexte particulier de la Guerre Froide, quand la course à l’armement battait son plein. A cette époque, il était donc question de créer des bombes climatiques (pluies diluviennes sur commande, déclenchement de sécheresses,…). Certains chercheurs russes ou américains pensaient pouvoir élaborer des armes encore plus destructrices que la bombe atomique. Jusqu’à ce que l’ONU interdise en 1976« les techniques de modification environnementale à caractère hostile », et que les relations Est-Ouest se normalisent. La géo-ingénierie fut alors envisagée comme moyens de lutte contre le réchauffement climatique : refroidir la planète, la protéger du soleil, réduire la teneur en CO2 dans l’atmosphère,…
C’est n’importequoi ! -_- `
tout ceci est déjà en marche, c’est une réalité actuelle.