La vague de froid qui s’abbat sur l’Europe centrale depuis plus d’une semaine a fait environ 360 victimes   principalement en Europe de l’Est: Ukraine, Pologne et Roumanie ont enregistré les températures les plus basses jusqu’à -36 degrés.

Hypothermies, intoxications au monoxyde de carbone, incendies dus à des systèmes de chauffage obsolètes, telles sont les raisons de ces nombreux décès.

Ce froid Sibérien est accentué par le vent et les routes rendues difficilement praticables en raison du verglas entrainant la fermeture de certaines écoles.

L’Ouest de l’Europe n’est pas épargné, même si le bilan humain y est moins lourd.

A Istanbul, « on a pas vu ça depuis 50 ans », avec 20 cm de neige tombés en 24 heures paralysant le trafic aérien.

La République Tchèque a vu ses rails rompre en raison du froid polaire entraînant la coupure de plusieurs lignes ferroviaires.

Dans le Sud de la Russie, sur les bords de la Mer Noire, certaines localités connaissent des coupures d‘électricité, et le gel des rivières pourrait provoquer la mort de nombreuses espèces de poissons.

La France a, à ce jour, lancé l’alerte grand froid pour 39 de ses départements: depuis quelques jours, la majorité de l’hexagone se trouve sous la neige.
Après la sécheresse du printemps dernier, la question de l’énergie se pose une nouvelle fois: va-t’on manquer d’électricité? Dans certaines régions, comme en PACA, où le Var et les Alpes-Maritimes ont été placés en alerte rouge Ecowatt pour la journée de lundi, ce qui signifie qu’il existe un « réel risque de coupure électrique ».

Les français sont ainsi appelés à rester vigilants et surtout à réduire au maximum leur consommation d’électricité, alors qu’un pic de consommation est attendu sur un réseau déjà surchargé.