Des centaines de kilos de déchets humains projetés en quelques minutes sur nos plages

La hausse des températures en témoigne : l’été arrive enfin ! Hélas, tous ces changements de températures ne sont jamais sans conséquences. Comme bien souvent, le sud-est de la France a connu de forts épisodes orageux ces derniers jours. Des records de précipitations ont été enregistrés sur un laps de temps très faible provoquant des pollutions écologiques ET visuelles remarquables. Des centaines de kilos de déchets humains se sont retrouvés en quelques minutes sur nos plages. Mais comment est-ce possible ?

Cela nous amène à aborder la problématique des macrodéchets.

Dans les villes, les eaux pluviales cheminent à travers les rues et les lessivent. Elles transportent les huiles de vidanges, l’essence, d’autres substances chimiques et les macrodéchets en tous genre qui sont issus de notre consommation quotidienne (canettes, journaux, sacs plastiques, mégots de cigarettes…). En temps normal, ces eaux pluviales rejoignent la station d’épuration qui possède un système de grillage pour trier les eaux des macrodéchets.

Mais voilà, lorsque ces précipitations sont trop importantes, la capacité de la station d’épuration peut être saturée et le surplus d’eau et les macrodéchets sont alors déversés dans le milieu naturel sans traitement.

Source : Surfrider13

Pour éviter ces débordements malencontreux, des bassins de rétentions (appelés aussi bassins d’orage) sont construits dans certaines villes comme Marseille. Ils permettent de stocker les eaux pendant les forts épisodes pluvieux. Mais parfois cela n’est pas suffisant.

Aussi, pour éviter ce type de pollution, la meilleure solution ne serait-elle pas juste le civisme ?  Eviter de jeter nos déchets par terre, réduire notre consommation d’emballages, trier nos déchets…

Des solutions qui peuvent paraître toutes simples quand on pense qu’1 petit déchet + 1 petit déchet + 1 déchet… = finalement cela représente beaucoup de déchets surtout quand ils nous reviennent en pleine plage un jour ou l’autre…