En ce jour, nous célébrons pour la première fois, la journée mondiale de la vie sauvage ayant pour but de mettre en valeur la faune et la flore sauvage mais aussi de dénoncer les divers trafics qui y sont liés.

En effet, décrétée par l’ONU en Décembre dernier, cette date correspond à celle de la création en 1973 de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction) faisant de ce jour, un moment idéal pour parler des espèces menacées aux pressions pesant sur l’environnement et les dangers dus aux trafics de faune et de flore à travers le monde (contrebande, médecine traditionnelle, mode des NACs en sont quelques exemples).

En effet la liste rouge de l’IUCN recensant ces espèces animales et végétales menacées ne cesse se s’agrandir !

Les conséquences environnementales, économiques et sociales liées à ces trafics sont profondes et peuvent, dans certains pays du monde, être source de conflits et perturbateur de la paix, car souvent joint au crime organisé.

Une journée qui rappelle également l’urgence d’agir et de préserver des espèces indispensables pour l’équilibre des écosystèmes auxquels elles appartiennent.

Très peu évoquée dans l’actualité malgré son importance, faites en sorte que cette journée ne soit pas vaine en en parlant autour de vous et en faisant en sorte que dès l’année prochaine des actions soit mises en place pour célébrer la vie sauvage dans votre commune, établissements scolaires, structures, société.

Cette source d’émerveillement que nous procure la vie animale et végétale doit être protégée, et la gestion actuelle de la biodiversité pallie d’un grand manque d’ambition et de véritables sanctions contre ceux qui ne la respecte pas.

Rappelons que selon la WWF, le trafic mondial d’espèces de faune et de flore sauvage est estimé à 19 milliards de dollars  par an.

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