Depuis quelques années, une nouvelle réalité de réfugiés a fait son apparition : les réfugiés climatiques sinon également appelés réfugiés écologiques, écoréfugiés ou réfugiés environnementaux. La notion de « réfugié climatique » est alors utilisée pour décrire des personnes victimes d’un sinistre environnemental qui se voient obligées de quitter leur lieu de résidence afin d’assurer leur survie.
A l’automne 2013, la Nouvelle-Zélande a refusé d’accueillir un habitant des îles Kiribati (océan Pacifique) comme réfugié climatique. Ce dernier a alors défendu le fait que son pays est régulièrement submergé par l’océan. Cependant, en droit international le statut de réfugié climatique n’a pas d’existence propre.
En effet, la notion de « réfugié » décrite dans la convention de Genève de 1951 ne prend pas en compte le cas de « sinistres environnementaux ». Lire la suite